Le premier assureur européen a légèrement dépassé les attentes en terme de résultat opérationnel, tandis qu'il a fait moins bien que prévu côté bénéfice attribuable aux actionnaires, qui a atteint 2,4 milliards, en baisse annuelle de 2%.
Ce recul est lié à une provision fiscale exceptionnelle liée à la cession à venir d'une participation dans des co-entreprises en Inde, a expliqué le groupe.
Ses performances au plan opérationnel ont en revanche de quoi réjouir : les ventes ont bondi de 11,6% sur un an, à 54 milliards, tirées par l'ensemble des branches du groupe - assurance dommages, gestion d'actifs et vie-santé - , qui ont également affiché une croissance de leur résultat d'exploitation.
«Nous avons maintenu notre dynamique de croissance et des marges attractives dans l'ensemble de nos secteurs d'activité», a commenté la directrice financière du groupe Claire-Marie Coste-Lepoutre.
Dans la branche dommages, les sinistres liés aux catastrophes naturelles se sont élevés à 398 millions, soit 2,1 % du chiffre d'affaires, un niveau supérieur à celui, très faible, enregistré l'an dernier (65 millions), mais restant inférieur aux prévisions budgétaires.
Cette hausse s'explique principalement par une série d'événements naturels en Australie, ainsi que par des pertes de plusieurs dizaines de millions d'euros causées par la tempête Eowyn en Irlande et au Royaume-Uni, et seulement pour une part mineure par les incendies de forêt records de janvier en Californie, selon une présentation aux analystes.
Le groupe munichois s'est dit en bonne voie" pour atteindre son objectif annuel d'un résultat d'exploitation de 16,0 milliards, plus ou moins 1 milliard, selon le communiqué. (awp/hzi/ps)