L'Hôpital fribourgeois (HFR) et celui du Valais font partie de cette alliance. Baptisée «Healthcare Cyber Security Center» (H-CSC), cette association doit fonctionner comme un «système d'alerte», indique un communiqué publié jeudi. Les hôpitaux pourront ainsi échanger des informations en cas de cyberattaques.
Ils pourront également développer des normes communes de protection et s'entraider en cas d'attaque informatique, notent les membres du H-CSC, fondé jeudi à l'Hôpital de Thurgovie. Les auteurs de cyberattaques «coopèrent depuis longtemps, alors que nous le faisons trop peu. Cela change maintenant», explique le président de l'association, Erik Dinkel.
Fonctionnement perturbé
Les cybercriminels considèrent les hôpitaux comme des cibles attrayantes car beaucoup de données sensibles y sont stockées. H-CSC souligne que ces attaques peuvent perturber le fonctionnement des institutions de manières critique. L'association cite en exemple les interventions chirurgicales reportées, les données sensibles de patients rendus inaccessibles pour les praticiens avant d'être publiées ou encore des dispositifs médicaux rendus inutilisables.
Le H-CSC est la première initiative nationale de cybersécurité pour les hôpitaux. Sa création avait été recommandée par l'Office fédéral de la cybersécurité (OFCS). Une décision prise dans le cadre de la stratégie nationale en matière de cybersécurité, qui repose sur une collaboration coordonnée à l'échelle du pays.
L'adhésion à l'association H-CSC sera ouverte à partir du 1er septembre 2025 à tous les hôpitaux disposant d'un mandat de prestations publiques. (awp/hzi/ps)