Au total, 275'000 femmes recevront une rente plus élevée grâce à la réforme de la LPP, selon les calculs de BSS Volkswirtschaftliche Beratung, écrit mardi l'alliance des organisations féminines suisses.

La raison en est l'adaptation «plus que nécessaire», selon alliance F, de la déduction de coordination. Au lieu d'une déduction fixe de 25'725 francs, seuls 20% de chaque salaire restent désormais non assurés. Les personnes travaillant à temps partiel et les bas salaires, dont la grande majorité sont des femmes, sont ainsi nettement mieux assurées. La réforme a donc nettement tendance à leur profiter.

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La rente de la LPP obligatoire est plus basse pour 67'000 femmes. La deuxième partie de la réforme, la baisse du taux d'intérêt minimal de 6,8% à 6% et la baisse des taux de cotisation salariale à partir de 45 ans à 14% (au lieu de 15 ou 18%), prédominent dans ce cas.

Pour une grande partie des assurés (environ 85%), la baisse du taux de conversion minimal n'a guère d'impact. Ils sont suffisamment assurés dans le régime surobligatoire et leur taux de conversion est donc déjà globalement plus bas aujourd'hui.

«Avec la déduction de coordination adaptée, nous répondons à une demande importante et historique des associations féminines», déclare dans le communiqué Kathrin Bertschy, conseillère nationale PVL et co-présidente d'alliance F.

Le Parlement a adopté le 17 mars 2023 la réforme de la LPP. Son but est de renforcer le financement du 2e pilier, de maintenir globalement le niveau des rentes et d'améliorer la couverture des personnes à temps partiel, principalement des femmes. Le référendum lancé contre la réforme ayant abouti, le peuple devra se prononcer. (awp/hzi/ps)