Il s'est dit surpris par le résultat clair en faveur du oui, contredisant les dernières tendances annoncées dans les sondages. Pour lui, l'argument de «l'impôt injuste» a très bien porté, alors qu'il était beaucoup plus difficile d'expliquer les raisons de voter non.
Le Vaudois estime qu'il est désormais temps de faire un geste pour les locataires et les payeurs de primes. Les locataires payent dix milliards de trop par an, rappelle-t-il. Le PS va soutenir l'initiative populaire de l'Asloca sur le contrôle des loyers.
Et le PS va soumettre à son prochain congrès en octobre son projet d'initiative sur les primes maladie, a précisé M. Bendahan. Le parti veut fixer les primes en fonction du revenu. Le PS propose également de les rendre gratuites pour les mineurs. Selon le parti, 85% de la population devrait en bénéficier.
La conseillère nationale Jessica Jaccoud (PS/VD) craint aussi que cette votation ne mette en péril les investissements en matière énergétique. En compensation de la suppression des déductions des travaux énergétiques, elle attend des impulsions de remplacement pour aider les propriétaires.
Campagne inégale
La présidente des Vert-e-s Lisa Mazzone a aussi fait part de sa déception, relevant que le camp du non faisait face à une campagne de sept millions «pour des intérêts personnels et économiques». Il a été difficile de mobiliser les locataires alémaniques, a-t-elle reconnu au micro de la RTS.
C'est surtout selon elle «un coup dur pour la transition énergétique». Les Vert-e-s vont se battre contre le paquet d'économie prévu par la Confédération. Ce programme va réduire massivement les moyens pour la protection du climat et concerna aussi les propriétaires qui bénéficieront de moins de soutien pour les rénovations. Elle attend aussi que le nouvel impôt sur les résidences secondaires dans les cantons soit mis en oeuvre. (awp/hzi/ps)