C'est ce qu'on appelle «l'inflation des sinistres», ont indiqué 13 grands assureurs automobiles dans une enquête menée par Comparis. Ce terme a été utilisé par des compagnies d'assurance comme Generali, Zurich Suisse, Allianz, Postfinance, TCS et Baloise, selon l'annonce faite mardi par Comparis. Elles n'ont toutefois pas souhaité chiffrer l'ampleur de l'augmentation des primes.
Generali a écrit à Comparis que des ajustements de primes étaient nécessaires pour couvrir des coûts plus élevés, tandis que Zurich Suisse a également prévu des tarifs plus élevés. Le TCS et la Bâloise ont invoqué la forte augmentation des coûts ces dernières années. Ils sont toutefois restés discrets sur la date et l'ampleur de l'augmentation.
Simpego n'a pas annoncé d'augmentation générale des primes, mais examine les tarifs à chaque renouvellement de contrat. D'autres prestataires tels que Helvetia, Smile, Mobilière, Allianz et AXA sont restés vagues ou ont invoqué des raisons liées au droit des cartels ou à la concurrence pour ne pas donner d'informations.
Une récente analyse de Comparis portant sur plus de 300'000 sinistres a montré que les réparations des véhicules récents sont nettement plus coûteuses. Cela s'explique par la présence de composants tels que les phares à LED ou les systèmes d'aide à la conduite intégrés dans le pare-brise. (awp/hzi/ps)
