Facture salée en cas d’accident: comme le révèle une nouvelle analyse d’AXA, les frais de réparation des dommages automobiles ne cessent de croître. Un dommage de collision moyen, c’est-à-dire un dommage au propre véhicule à la suite d’une collision, s’élevait en 2024 à près de 3400 francs, soit 21% de plus qu’en 2019, où il coûtait 2800 francs en moyenne. Le coût des sinistres a donc progressé d’environ 4% par an. Au total, AXA a versé plus de 200 millions de francs pour des dommages de collision l’an passé.

Comparaison du coût des sinistres en 2019 et en 2024 (collisions).
Pièces high-tech onéreuses
En 2019, AXA versait en moyenne un peu plus de 900 francs pour le remplacement d’un phare, contre plus de 1300 francs en 2024. Soit une hausse de 44% en l’espace de cinq ans à peine, et d’environ 8% par an. «Le prix des phares les plus chers peut monter à plus de 8000 francs. Ce n’est pas le cas de la majorité des modèles, mais leur part va augmenter avec l’arrivée de véhicules récents», explique Samuel Gétaz, responsable Sinistres SRO chez AXA et membre du centre de compétences Mobilité d’AXA.
Les avancées technologiques participent donc de la hausse du coût des sinistres. «Les voitures sont de plus en plus équipées de composants high-tech. Les caméras et les capteurs font désormais partie de l’équipement standard des véhicules récents, et spécifiquement des systèmes d’assistance à la conduite», explique Samuel Gétaz. À cela s’ajoutent les difficultés d’approvisionnement et la hausse généralisée des prix, notamment en raison de la pandémie de coronavirus.
AXA prend des mesures en collaboration avec les garagistes pour contrer cette tendance, poursuit-il: «Dès que la réparation d’une pièce est possible et judicieuse, nous optons pour cette solution plutôt que pour un remplacement. Cette démarche généralement plus efficace et moins coûteuse aide à préserver l’environnement.»
La fréquence des dommages de collision, c’est-à-dire la part des sinistres par rapport au nombre de véhicules assurés par AXA, reste constante. «Mais comme les coûts moyens augmentent, le coût total des sinistres augmente nettement, lui aussi», ajoute Samuel Gétaz. (AXA/hzi/ps)
