Les Jurassiens l'ont plébiscité par 72% des voix. Les Neuchâtelois ont également été séduits par l'initiative du PS (69,5%). A Genève, le «oui» l'a emporté par 61,7%. Vaud a accepté le texte par 60,6% des voix.

En Valais, le oui est passé par 52,3%, même si le Haut-Valais a largement refusé l'initiative. La situation se répète pour Fribourg, où le texte a été soutenu par 58,6%. Les communes alémaniques du canton l'ont rejeté. 57,5% des Tessinois ont glissé un "oui" dans l'urne.

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Opposition claire Outre-Sarine

Le «non» a largement gagné Outre-Sarine. Seul Bâle-Ville a soutenu le texte socialiste (53,3%). Si les villes de Berne et de Bienne ont défendu l'initiative, le canton a voté contre par 53,3%.

Le plus grand canton de Suisse, Zurich, s'est opposé au plafonnement des primes par 61,1%. Les autres cantons alémaniques se situent au-dessus de la moyenne nationale. Appenzell Rhodes-Intérieures est le champion du «non» avec 80%. Les cantons de Suisse centrale ont également enterré l'initiative par plus de 70%.

Le camp du «non» a totalisé 1'391'413 voix, contre 1'124'910 pour le camp du «oui».

«Folie des primes»

Les ménages consacrent en moyenne 14% de leur revenu pour les primes d'assurance maladie. Trop pour la gauche. L'initiative du PS demandait de les plafonner à 10% du revenu disponible afin de stopper la «folie des primes».

Pour le Conseil fédéral et le Parlement, l'initiative ne s'attaque qu'aux symptômes (la hausse des primes) et non aux causes de l'augmentation des coûts de la santé. Un argument qui a fait mouche auprès des votants.

Le contre-projet, qui sera mis en vigueur, reprend le but du PS de réduire les primes. Il contient de plus un objectif de maîtrise des coûts de la santé et oblige les cantons à fournir un soutien minimal pour financer la réduction des primes. (awp/hzi/ps)