«Elle concernera les entreprises qui effectuent énormément de transactions financières. Elle a aussi l'avantage de ne pas toucher les personnes privées», poursuit M. Pfister dans un entretien diffusé par Le Matin Dimanche.

Le conseiller national zougois se dit également ouvert à une hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ou des cotisations salariales. «À ce stade, tout est possible». Mais «penser pouvoir financer une 13e rente en épargnant ici ou là est illusoire», poursuit-il, soulignant que cela ne fera pas «sans douleur».

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D'autant plus qu'il faudra également verser une 13e rente pour les bénéficiaires de l'assurance invalidité (AI), estime M. Pfister. «C'est une conséquence directe de la décision du peuple. Faire autrement serait discriminer les rentiers de l'AI».

Selon un sondage publié il y a une semaine, 64% des Suisses se disent favorables à la création d'une taxe sur les transactions financières pour financer la 13e rente AVS. Un peu plus de la moitié des personnes interrogées (51%) se prononcent en faveur de contributions fédérales plus élevées grâce à des économies dans le domaine militaire. (awp/hzi/ps)