Les économies les plus élevées ont été réalisées dans les cantons de Bâle-Ville, de Genève et de Vaud, par les 19-25 ans et par les femmes. Un potentiel d’économies élevé ainsi qu’une grande disposition à changer d’assurance se dessinent également pour 2024. Pour la première fois sur le marché suisse de l’assurance, AXA livre une analyse des comportements effectifs en matière de changement d’assurance de base réalisée à partir de données réelles. La séparation (splitting) de l’assurance de base et des assurances complémentaires continue à progresser.

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Environ une personne adulte sur sept a changé d’assurance de base l’année dernière, ce qui lui a permis, selon la dernière étude d’AXA, d’économiser plus de 1000 francs en fonction du groupe d’âge et du canton. Une telle disposition à changer d’assurance se dessine également pour 2024 et, par là même, un potentiel d’économies important pour les ménages concernés.

Changer de caisse, de modèle et de franchise: la solution financièrement la plus intéressante

D’après l’étude d’AXA, changer de prestataire d’assurance de base tout en optant pour un relèvement de la franchise et un autre modèle d’assurance permet de réaliser l’économie maximale sur les primes. Ainsi, une personne assurée dans le cadre du modèle du libre choix du médecin à raison d’une franchise basse auprès du prestataire A qui change en faveur du prestataire B, où elle opte pour une franchise plus élevée dans le cadre d’un modèle d’assurance alternatif (il s’agit de tous les modèles prévoyant un point de contact initial fixe, tels que la télémédecine, le médecin de famille ou un cabinet HMO), économise en moyenne 1633 francs par an, soit un montant quatre fois plus élevé que celui induit par un simple changement de caisse en gardant le même modèle et la même franchise.

Davantage d’optimisations en Suisse romande et au Tessin

À l’automne dernier, toute la population suisse n’a pas cherché à optimiser son assurance-maladie de façon égale: c’est au Tessin et en Suisse romande que les changements ont été les plus nombreux, devant la Suisse alémanique. La population romande et tessinoise a non seulement opté beaucoup plus fréquemment pour une nouvelle caisse, mais a aussi changé de modèle d’assurance et adapté sa franchise.

Économies les plus élevées réalisées dans les cantons de Bâle-Ville, de Genève et de Vaud

D’après l’étude d’AXA, l’économie moyenne la plus élevée sur les primes (637 francs) a été réalisée dans le canton de Genève, talonné par le canton de Bâle-Ville (618 francs). Dans l’ensemble, il s’agit de cantons où le niveau des primes de l’assurance de base est élevé. Les changements d’assurance de base ont également permis des économies de primes substantielles dans les cantons suivants: Vaud (582 francs), Valais (548 francs), Tessin (542 francs), Neuchâtel (530 francs), Bâle-Campagne (513 francs) et Jura (510 francs). L’étude d’AXA révèle que les économies les plus faibles ont été réalisées dans le canton d’Uri (305 francs).

Les jeunes adultes réalisent les économies les plus élevées malgré des primes nettement plus basses

La différence au niveau de la réduction des primes est particulièrement marquée auprès des jeunes adultes de moins de 25 ans. Dans ce groupe d’âge, une femme économise en moyenne 639 francs par an et un homme, 594 francs. Pourquoi les jeunes adultes (de 19 à 25 ans) obtiennent-ils une réduction de primes beaucoup plus élevée que les plus de 26 ans alors que leur prime moyenne est plus basse (environ 70% des primes des adultes)? «Ce résultat pourrait s’expliquer par la plus grande sensibilité au prix durant cette phase de l’existence», explique Niklas Elser, responsable Prévoyance santé chez AXA Suisse. Les personnes âgées de 19 à 25 ans sont souvent encore en formation ou aux études et sont donc davantage attentives à leurs dépenses que nombre de leurs aînés et aînées.

Le plus grand nombre de changements en faveur de KPT, les économies de primes les plus élevées chez Atupri

L’étude d’AXA Suisse fournit non seulement aux ménages des informations intéressantes sur les primes de l’automne 2022, mais livre aussi pour la toute première fois à la branche des résultats réels sur les changements d’une caisse à l’autre: c’est la caisse-maladie bernoise KPT qui a attiré le plus grand nombre de nouvelles clientes et de nouveaux clients. Tous les assureurs de base confondus, un changement en faveur d’Atupri est celui qui a permis de réaliser les économies les plus élevées, soit 670 francs en moyenne par an, quels que soient le modèle et la franchise.

L’attentisme n’est plus une option

L’OFSP et les spécialistes de la branche prévoient également de fortes hausses des primes pour l’année prochaine. Il est de nouveau question d’un «choc des primes». D’après les experts et expertes d’AXA, cette situation, associée à l’importance de ce sujet dans la société, devrait très vraisemblablement se traduire par de nombreux changements d’assureur-maladie à l’automne 2023. «La ‹concurrence réglementée› souhaitée au niveau politique déploiera ses effets dans l’assurance de base cette année encore, il y aura beaucoup de remous sur le marché. Les primes ont désormais atteint un niveau où l’attentisme n’est plus une option pour un nombre croissant de personnes», affirme Niklas Elser.

La tendance au splitting devrait s’accélérer

Le splitting, qui consiste à conclure l’assurance de base et l’assurance complémentaire auprès de prestataires différents, devient de plus en plus attrayant et a sensiblement augmenté, comme le révèlent les données de la dernière étude d’Accenture. Chez les 19-44 ans, le splitting et la disposition à effectuer un splitting sont déjà nettement supérieurs à 50%. Ainsi, la population suisse sait qu’il est souvent possible d’optimiser ses coûts en répartissant les assurances de base et complémentaires entre des prestataires différents. Depuis le 1er janvier 2023, environ une personne sur quatre ne possède plus son assurance de base et sa complémentaire auprès du même prestataire. Ce sont 10% de personnes assurées de plus qu’en 2022. «Face au niveau croissant des primes dans l’assurance de base, nous nous attendons à ce que la tendance au splitting se poursuive voire s’accélère. Dans l’assurance de base, les offres des assureurs-maladie sont très similaires et généralement interchangeables; une optimisation par le prix est donc réalisée. Dans l’assurance complémentaire, les offres diffèrent souvent, et les clients et clientes effectuent leur choix en fonction de la qualité et de leurs préférences individuelles. Cette stratégie semble séduire de plus en plus de personnes», précise Niklas Elser. (AXA/hzi/ps)

L’étude
Le rapport d’AXA sur le changement d’assurance de base fournit au marché suisse de l’assurance des informations sur le changement effectif dans l’assurance de base obligatoire selon la LAMal. L’étude repose sur plus de 37 000 changements d’assurance de base qui ont été réalisés à l’automne 2022 via le service de changement d’AXA par des personnes possédant une assurance complémentaire AXA et qui se sont traduits par des économies de primes pour l’année 2023.