L'opération reste toutefois tributaire de l'approbation de la déclaration d'enregistrement par l'autorité étasunienne de surveillance des marchés (SEC) et de la réalisation ou au renoncement par UBS "d'autres conditions de clôture restantes", selon les termes du communiqué.

Après la finalisation, les actions et les certificats de dépôt américains (ADS) de Credit Suisse seront décotés des places zurichoise (SIX) et new-yorkaise (NYSE). Comme indiqué lors de l'annonce de la transaction historique en mars, les actionnaires de la banque aux deux voiles recevront un titre de son homologue aux trois clés pour 22,48 actions détenues. L'échange des ADS peut quant à lui "être soumis à certains frais".

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Dans un communiqué distinct, Credit Suisse a précisé qu'en cas de clôture de la transaction avant l'ouverture de la séance à Wall Street le 12 juin, la décotation à New York aura lieu le jour-même et celle à Zurich le lendemain. Sinon, le retrait des deux plateformes interviendra le 13 juin.

Demande de décotation approuvée par SIX

Le feu vert de la SEC est le dernier attendu, après que la Réserve fédérale américaine (Fed) a donné son accord dès mi-avril, suivie depuis par la Banque d'Angleterre (BoE) et la Commission européenne. En Suisse, la Commission de la concurrence (Comco), qui évalue habituellement les fusions-acquisitions avait été subordonnée dès l'annonce de la transaction à l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) au nom du droit d'urgence.

Dans une note aux marchés, l'opérateur boursier SIX a indiqué avoir approuvé la demande de décotation déposée le 2 juin, précisant que le dernier jour de négoce sera communiqué au plus tard avant l'ouverture de la dernière séance de cotation.

Selon des résultats présentés par UBS dans le prospectus adressé au gendarme américain des marchés, le groupe fusionné présentait au 31 décembre sur une base pro forma des actifs à hauteur de 1730 milliards de dollars.

Empêtrée dans des scandales à répétition depuis plusieurs années, Credit Suisse avait vu sa situation se détériorer rapidement suite à la faillite de la Silicon Valley Bank. A la demande des autorités helvétiques, UBS avait alors accepté de reprendre son ancien rival pour 3 milliards de francs, après avoir obtenu d'importantes garanties financières de la part de la Confédération et de la Banque nationale suisse. (awp/hzi/ps)