Les maladies comptent pour 80%, les accidents 20%. Au total, l'assurance militaire a dépensé, en 2024, 169,5 millions de francs, soit 3,3 millions de moins qu'en 2023.
Les troubles les plus fréquemment annoncés ont concerné les muscles, les articulations ou le dos, notamment les hernies discales. Quant aux accidents, ils ont consisté principalement en des blessures survenues dans le cadre de la pratique d'un sport ou de chutes. Des accidents de la circulation ont également été déclarés. La prévention reste un thème important, écrit mardi dans un communiqué la Suva qui gère l'assurance militaire.
Les traitements médicaux dont ont bénéficié les membres du service de milice et du service civil ont représenté 46% du total, soit 78,4 millions de francs. Le reste des dépenses concerne, pour 40%, les prestations de rentes.
Celles-ci ont poursuivi leur tendance à la baisse des années précédentes en raison du recul du nombre de bénéficiaires de rentes pour raison d'âge et de la diminution du nombre de cas graves. Les indemnités journalières ont elles aussi continué à diminuer pour s'établir à 22,9 millions de francs, soit les 14% restants.
La Suva gère depuis 2005 l'assurance militaire, qui a le statut d'assurance sociale indépendante, sur mandat de la Confédération. Toutes les personnes assurées auprès de l'assurance militaire sont couvertes en cas de maladie ou d'accident. (awp/hzi/ps)