La filiale helvétique du groupe français a dégagé en 2022 des primes brutes en hausse de 3% à 5,58 milliards de francs, selon le communiqué publié jeudi.

La croissance a atteint 2% dans l'assurance dommages, à 3,73 milliards de francs. Le segment entreprises a généré des primes en hausse de 4% à 1,86 milliard, grâce aux nouvelles relations d'affaires nouées dans l'assurance-accidents, l'assurance maladie collective et l'assurance responsabilité civile. Du côté des particuliers, les primes ont stagné à 1,87 milliard.

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Le ratio combiné, mesurant le rapport entre les coûts et les primes, de l'assurance dommages s'est amélioré de 2,8 points de pourcentage à 88,6%, grâce à une "régression des sinistres majeurs par rapport à 2021, qui avait été une année record sur le plan des intempéries" et des gains d'efficacité.

Dans l'activité vie individuelle, les primes ont crû de 1% à 1,01 milliard de francs. La progression atteint 8% dans les affaires vie collective, grimpant à 770 millions. Axa a profité d'une accélération de 32% des primes dans la prévoyance-santé, pour un montant de primes modeste de 66 millions.

L'activité de gestion d'actifs se prévalait à fin décembre d'une masse sous gestion de 41,48 milliards de francs, gonflé de 7%.

Axa Suisse a bouclé l'exercice écoulé sur un bénéfice net de 812 millions de francs, en hausse de 8% comparé à 2021. Toutes les branches ont contribué à ce succès, en particulier les secteurs d'activité PME, LPP et assurance-maladie complémentaires, a détaillé le directeur général Fabrizio Petrillo, cité dans le communiqué.

A fin 2022, l'entreprise employait 4159 équivalents plein temps (+2%) en Suisse et comptait 2689 (-1%) agences générales ou indépendantes dans le pays.

L'évolution des affaires et de la rentabilité du groupe Axa n'ont pas été aussi favorables que celles de la filiale suisse. L'assureur français a généré un chiffre d'affaires étoffé de 2% à 102,3 milliards d'euros (101 milliards de francs). Le bénéfice net a plongé de 8% à 6,68 milliards d'euros, grevé par la baisse de valeur de certains actifs obligataires, dont la moins-value est chiffrée à près de 500 millions d'euros. (awp/hzi/ps)