Seulement 7,7% des sondés ont obtenu un bonus équivalent à au moins 20% de leur salaire cette année, une proportion divisée par deux en comparaison annuelle, selon les données compilées par le Swiss Finance Institute, Finews et Communicators. Plus d'une personne interrogée sur cinq (22,5%) n'a reçu aucun bonus, contre 19,5% un an plus tôt.

En outre, moins de 15% des professionnels interrogés sont d'avis que leur bonus et les rémunérations à la performance vont augmenter au cours des cinq prochaines années.

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Moins de la moitié des participants au sondage (44%) estime que les perspectives de la branche sont «bonnes/intactes». Les menaces géopolitiques, en particulier sur le volet de la guerre commerciale, les cyberattaques, la pression sur les marges et l'intelligence artificielle rendent en effet le climat morose, au point que 14,3% déconseillent de s'orienter dans les services financiers.

Ainsi les services financiers ne sont attractifs que pour des profils de spécialistes particulièrement recherchés, selon eux. Les experts de la fintech, ceux de la finance durable, de la gestion du risque ou encore de la gestion de fortune seraient les plus à même de tirer leur épingle du jeu.

En comparaison internationale, Zurich n'arrive qu'en troisième position des places financières les plus attractives, loin derrière Singapour et Dubai. Les chiffres sont tirés d'un sondage en ligne mené auprès d'environ 1100 professionnels travaillant dans la milieu de la finance. (awp/hzi/ps)