Autre problème, l'absorption de CO2 par les écosystèmes terrestres ou les océans ont diminué l'année dernière en raison de l'augmentation des températures. L'année dernière a également vu un important courant chaud El Niño qui contribue à la réduire avec les sécheresses et les incendies. Ce qui provoque une «inquiétude», explique une responsable de l'OMM à quelques semaines de la COP 30 attendue au Brésil.

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Environ la moitié des émissions de ce gaz à effet de serre, qui alimente deux tiers du réchauffement climatique, restent dans l'air et pour des centaines d'années. Le niveau des concentrations s'est approché l'année dernière de 424 ppm. La progression a été multipliée par trois par rapport à il y a quelques décennies.

«Une réduction des émissions est par conséquent indispensable non seulement pour notre climat mais aussi pour notre sécurité économique et notre bien-être communautaire», estime la numéro deux de l'OMM, Ko Barrett. Les concentrations de méthane et d'oxyde nitreux, autres gaz à effet de serre qui restent longtemps dans l'atmosphère, ont aussi atteint des records l'année dernière.

Le premier alimente 16% du réchauffement climatique. Environ 60% des émissions de méthane sont liées aux activités humaines. L'année dernière, les concentrations ont atteint plus de 1940 parties par milliard, en augmentation de plus de 160% par rapport à la période préindustrielle.

De leur côté, celles d'oxyde nitreux se sont établies à 338 parties par milliard. Au total, ce chiffre a pris 25% par rapport à la période préindustrielle. (awp/hzi/ps)